Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel (SPM) ? Comprendre le syndrome prémenstruel pour mieux le vivre

Chaque mois, beaucoup de femmes ressentent une série de symptômes physiques et émotionnels quelques jours avant leurs règles : fatigue, irritabilité, ballonnements, douleurs…
Ces signes ont un nom : le syndrome prémenstruel ou SPM.

Souvent banalisé, il n’en reste pas moins une réalité pour près de 75 % des femmes. Il peut être léger pour certaines, mais devenir très envahissant pour d’autres, au point d’impacter leur vie quotidienne, tant sur le plan physique qu’émotionnel.

Mais bonne nouvelle : mieux comprendre le SPM, c’est déjà faire un pas vers plus de confort et de sérénité pendant son cycle.

Le SPM, c’est quoi exactement ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne l’ensemble des symptômes physiques, émotionnels et comportementaux qui apparaissent quelques jours avant les règles, puis disparaissent dès leur arrivée.

Il se manifeste généralement entre 3 à 10 jours avant les menstruations, pendant la phase lutéale du cycle – celle qui suit l’ovulation et précède les règles.

Pendant cette période, les niveaux d’hormones (œstrogènes et progestérone) chutent, ce qui peut influencer :

• l’humeur,
• le sommeil,
• l’appétit,
• la digestion,
• la sensibilité émotionnelle.

Ces chutes hormonales, combinées à des facteurs de mode de vie (stress, alimentation, fatigue…), expliquent pourquoi certaines femmes vivent cette période plus intensément que d’autres.

Les symptômes du SPM

On distingue généralement trois grandes catégories de symptômes :

Symptômes physiques

• Ballonnements, douleurs abdominales ou pelviennes
• Seins sensibles ou gonflés
• Rétention d’eau, jambes lourdes
• Fatigue importante
• Maux de tête
• Douleurs musculaires ou lombaires

Symptômes émotionnels et psychiques

• Irritabilité, nervosité, sautes d’humeur
• Hypersensibilité, pleurs plus fréquents
• Baisse de moral, anxiété
• Difficultés de concentration
• Troubles du sommeil

Symptômes comportementaux

• Envie de sucre ou de "gras"
• Diminution de la motivation
• Besoin d’isolement ou, au contraire, hypersociabilité
• Moindre tolérance au stress

Chaque femme a son propre “profil” de SPM : certaines ressentent surtout les douleurs physiques, d’autres les variations émotionnelles. D’où l’intérêt d’un accompagnement personnalisé.

Les causes du SPM : quand les hormones s’affolent

Le SPM résulte d’un déséquilibre hormonal temporaire entre les œstrogènes et la progestérone, deux hormones essentielles du cycle féminin.

Voici ce qui peut l’aggraver :

1. Un excès d’œstrogènes ou un manque de progestérone → accentue la rétention d’eau, la fatigue et les variations d’humeur. #
2. Un déficit en magnésium ou en vitamine B6 → régule le système nerveux et les contractions musculaires.
3. Le stress chronique → perturbe la production hormonale.
4. Une alimentation inflammatoire → trop de sucre, de caféine ou d’aliments transformés amplifie les symptômes.
5. Un manque de sommeil ou d’activité physique → le corps élimine moins bien les toxines, ce qui favorise le déséquilibre.

Le SPM n’est pas une fatalité

Même si le syndrome prémenstruel est fréquent, il n’est pas une étape “normale” du cycle. C’est un signal d’alarme que ton corps t’envoie. Il est donc essentiel de l’écouter et d’adopter de petites actions quotidiennes pour retrouver ton équilibre.

Tu peux agir naturellement sur plusieurs leviers :

• ton alimentation,
• ton sommeil,
• ton niveau de stress,
• ton équilibre hormonal,
• ton activité physique,
• et tes moments “off”.

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